Prix d’achat ou coût d’entretien, entre autres, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles le vélo électrique n’est pas nécessairement le bon choix parmi les moyens de déplacement à votre disposition. On le présente habituellement comme un bon moyen de déplacement, vert ou rapide, tout en omettant les problèmes qui vont avec son adoption. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir les inconvénients liés à l’utilisation du vélo électrique, si vous envisagez d’en acheter un.
Pourquoi le vélo électrique ?
De son nom complet VAE (vélo à assistance électrique), le vélo électrique est un moyen de déplacement. Très polyvalent comme la trottinette freestyle, il peut aussi servir dans des courses sportives ou d’autres besoins de déplacement liés à l’environnement. Si le vélo électrique est commercialisé depuis les années 1930, c’est surtout dernièrement qu’il gagne en renommée et rafle dans le même temps une grande part des ventes sur le marché du vélo.
Aujourd’hui, les vélos électriques embarquent des batteries suffisamment puissantes qui leur permettent de couvrir jusqu’à 35, voire 50 km pour d’autres modèles plus puissants. Par rapport aux modèles de vélos traditionnels ou à d’autres moyens de déplacement, on les présente souvent comme un moyen de déplacement confortable, pratique, sûr pour couvrir de longues distances, écologique et adapté au sport.
Cependant, les choses ne sont pas aussi positives qu’elles le semblent.
Un coût élevé à l’achat
Proposés en différents modèles, les vélos électriques sont vendus à des prix parfois très opposés. En effet, leurs prix d’achat reposent sur des variables comme l’autonomie, la performance, le confort et les équipements qui les accompagnent. Le prix moyen d’un vélo électrique se situe entre 1 500 et 2 000 euros. Cependant, face aux différents problèmes que posent les modèles de ce prix qui sont des modèles abordables de vélos électriques, on conseille habituellement d’opter dès le départ pour des modèles de qualité.
Pour avoir un vélo électrique de qualité, il vous faut nécessairement débourser environ 3 000 euros, voire jusqu’à 5 000 euros, alors qu’un vélo traditionnel coûte en moyenne entre 300 et 500 euros. Le vélo électrique est donc un moyen de déplacement assez cher, sans oublier le rapport entre le coût à l’achat et le résultat qui n’est pas toujours évident ; surtout quand on considère d’autres facteurs comme l’entretien et les possibilités d’utilisation.
Un moyen de déplacement encombrant
Un vélo électrique, c’est un vélo classique, mais équipé d’un moteur, d’une batterie ainsi que d’autres composants électroniques. Il fait presque deux fois le poids de celui-ci, avec une moyenne de 20 à 30 kilos. Si l’assistance électrique permet de balayer cet inconvénient lors des conduites, ce n’est pas le cas lorsque votre matériel tombe en panne ou que vous vous retrouvez à court de batteries dans des zones difficiles à pratiquer.
La batterie et le moteur deviennent un poids supplémentaire à compenser par votre effort de pédalage, ce qui est loin d’être une partie de plaisir. Il est vrai que les batteries au lithium sont très peu encombrantes, avec un poids quatre fois moindre que celui d’une batterie au plomb par exemple. Toutefois, le vélo électrique reste toujours un peu plus encombrant qu’un vélo traditionnel, sans oublier les aspérités des terrains sur lesquels on l’utilise.
Un coût d’entretien non négligeable
L’un des principaux inconvénients quand on parle de l’entretien d’un vélo électrique est sa batterie. Cette dernière possède une durée de vie limitée, environ 500 à 1 000 rechargements selon les technologies utilisées. Quoi qu’il en soit, la durée de vie de votre vélo électrique tournera autour de 5 ans. Il peut faire considérablement moins ou considérablement plus, selon l’usage que vous en faites, quotidienne ou occasionnelle.
Les batteries les plus résistantes sont celles qui comportent des accumulateurs au lithium-fer-phosphate, avec un cycle de recharge de 1 000. Cependant, comme pour toutes les batteries utilisées dans la fabrication des vélos électriques, elles sont fragiles. Les changements de températures, ainsi que d’autres problèmes comme la sous-utilisation peuvent très vite endommager votre vélo. Or, pour changer une batterie, il vous faut dépenser approximativement 500 euros ou plus, sans oublier que sans les garanties du constructeur, les dépannages peuvent coûter une fortune.
Un rayon de déplacement limité
Bien que les vélos électriques soient équipés de batteries et de moteurs qui leur permettent de tenir sur des distances de plus en plus longues, ils restent limités, comparativement à d’autres moyens de déplacement. Déjà, il convient de rappeler que les batteries ne remplacent pas le pédalage, mais servent tout simplement à l’assistance. Ainsi, un vélo électrique ne peut compenser votre propre effort physique qu’à une certaine hauteur.
Par exemple, les normes de l’Union européenne indiquent que l’assistance ne doit pas aller au-delà de 25 km/h (vitesse bridée) pour les moyens de déplacement à deux-roues motorisés légers. Il est donc important, au moment d’acheter un vélo électrique, de prendre en compte l’usage auquel vous le destinez. Cela vous évitera notamment de vous retrouver sans moteur au bout d’un certain nombre de kilomètres, même si vous restez toujours limité par l’autonomie et la puissance de votre batterie.
Optimiser l’utilisation de son vélo électrique pour une meilleure expérience
Pour commencer, il faut savoir que votre vélo électrique ne vous permettra pas d’aller aussi vite qu’une moto ou une voiture. Cela est impossible non seulement à cause de la vitesse bridée, mais aussi en raison de votre propre effort de pédalage. Cependant, il est possible de jouer sur de nombreux autres aspects, notamment pour améliorer son autonomie et par conséquent, sa durée de vie.
Voici quelques-uns des conseils à suivre à cet effet :
- Apprendre à augmenter ou à réduire la pression dans les pneus selon le temps qu’il fait ; en temps normal, il est bon de gonfler les pneus pour augmenter leurs frottements et vous pousser à compenser le manque de vitesse par le pédalage. En revanche, il est préférable d’y réduire la pression quand il y a pluie.
- Réduire l’assistance au pédalage au minimum, au moment du démarrage. C’est en effet le moment où votre batterie est la plus sollicitée et qu’elle s’épuise en conséquence.
- Entretenir la batterie en hiver où les sauts de températures peuvent très facilement l’endommager.
- Réguler la vitesse, afin de limiter votre plafond de consommation. Il s’agit d’une astuce utile pour augmenter l’autonomie de votre batterie ou la rallonger.
- Éviter d’utiliser un accélérateur, car même s’il peut être très utile par moment, il est aussi vorace en énergie.
Outre ces différents aspects, il est très important de suivre le cycle de charge de votre batterie de manière constante. Cela permet de garder votre engin actif, sans trop le solliciter non plus. Par ailleurs, une des façons simples d’augmenter la durée de votre vélo électrique est de vous équiper d’une seconde batterie. Cette solution, en apparence simple, vous permet de renforcer votre engin pour de plus longs déplacements.